My lips may promise but my heart is a whore.
Il est tard...Mais j'ai envie d'écrire.
Je suis, en fait, légérement en train de peter un câble.
J'ai téléphoné à Ludo, ça m'a fait du bien...Heureusement qu'il est là pour écouter, celui-là, j'en ai marre de l'égocentrisme, vous vous imaginez pas à quel point.
Vous voyez, parfois, vous vous livrez à des gens, vous leur expliquez quelque chose de dingue, vous leur parlez d'amour, et ils entendent rien, ou évitent le sujet, et vous causent de leur super journée en kayak. Vous voyez le genre?
J'en ai marre. Mais vraiment...
Je me rends de plus en plus compte que je m'accroche à quelque chose d'illusoire.
J'ai beau essayer de plus aimer, de rester la plus distante possible,...Bah ça marche pas. J'arrive pas à suivre "mes règles". Oui, parce que j'arrive encore à tomber amoureuse. Voilà, c'est dit.
J'en ai plein le cul de pas dire les choses, et finalement, c'est pas plus mal que ce soit dit.
Je hais parler de moi, mais finalement ça fait plaisir aux gens; ils ont leur dose de voyeurisme, ils ont leur dose de malheur, de conneries, et une fois nourris, ils peuvent repartir tout contents de constater que finalement, leur existence de merde est nettement moins pourrie que celle du gros con qui a écrit ces lignes.
Je hais cette position de faiblesse...parce qu'aimer, c'est être faible.
Enfin bref...Anaïs et moi, on tente de suivre ces putains de règles comme on peut, et ça marche pas. Merde.
Je me sens vraiment pas dans la réalité, en ce moment... Entre mes espérances et mes illusions, je me perds.
Est-ce que quelqu'un peut appuyer sur "Play", svp? J'en ai marre de stagner dans cette merde palpable.
(("For ever and ever I am a part of you"...Ta gueule, Trent....-_-))
Oui, parce que là j'évolue plus, je suis fixée sur une chose, et ça me pourrit, je crois.
Ca serait con de dire que je suis fixée que sur une chose, puisqu'en fait, c'est pas vrai... Y a plein de trucs qui foirent dans ma putain d'existence, ou plutôt y a plein de trucs que j'arrive toujours pas à résoudre, une dizaine d'années plus tard.
Je crois toujours que c'est réglé, puis on m'en parle, et j'en reprends une grosse dans la gueule, et c'est reparti pour un tour...C'est un calvaire de "vivre" (lisez survivre) comme ça. Mais j'essaye. Disons que je fais semblant. J'suis assez douée pour cultiver les apparences. Mais une fois que j'arrive plus à supporter le poids de ce qui me ronge, me pourrit, je déverse toute ma merde, et ça fait mal, vraiment...
Et c'est plus possible de continuer comme ça, tu déverses, tu te sens vides et encore plus mort que d'habitude, tu te "reconstruis" comme tu peux, tu retiens tout, puis ça refoire et tu redéverses ta merde, et ainsi de suite...Véritable cercle viscieux.
Il n'empêche que là, tous mes bons vieux problèmes à la con arrivent à passer après ce problème actuel à la con, qui n'est pas véritablement un problème...M'enfin soit.
Navrée de vous faire chier avec ma vie de merde, mais parfois, ça aide de parler, d'écrire...Ca soulage, mais ça résout rien.
J'ai compris depuis bien longtemps que j'avais pas d'autre choix que de vivre avec tout ça, mais j'y arrive pas. Ou difficilement. Je survis, et j'attends la fin, comme je peux...
J'aime rien (enfin...), je veux rien, j'arrive même plus à être déçue, je suis dans un drôle d'état...Je me sens vide, terriblement vide, je me sens pourrie, faite à base de coke, je me sens morte.
J'arrête tout, je cherche même plus à lutter.
Je crois plus au changement; il n'est toujours pas venu me faire signe, en tout cas.
Je crois juste que les choses s'empirent, et que le trou est de plus en plus profond...et que le trou est finalement sans fond; on croit l'atteindre, on croit avoir atteint le seuil de la souffrance, du vide, et non, une saloperie vient s'ajouter à ta merde, et tu te rends compte qu'en fait, y a pas de limites à la merde, à la souffrance.
J'envie les gens qui sont insouciants, qui se posent pas de questions, qui vont au bal et qui écoutent Dj Furax et qui aiment la Jupiler. J'envie les gens qui roulent en bagnole électrique pour aller faire leurs courses chez Aldi avec leur grognasse et qui regardent L'île de la tentation dans leur canapé imitation cuir.
Voilà, sur ce flot de conneries, je vous laisse...
Juste encore un petit truc, Something I Can Never Have.
C'est marrant, cet hiver, ce morceau je l'ai filé à Karl, et avec Ludo on se disait que c'était vraiment Son Morceau, ça. En gros, il voulait d'une fille qui voulait pas de lui...Enfin bref... Ludo comprendra où je veux en venir. :)
Something I Can Never Have - Nine Inch Nails - Pretty Hate Machine - 1989 - TVT Records:
I still recall the taste of your tears
Echoing your voice just like the ringing in my ears
My favorite dreams of you still wash ashore
Scraping through my head 'till I don't want to sleep anymore
Come on tell me
Make this all go away
You make this all go away
I'm down to just one thing
And I'm starting to scare myself
Make this all go away
You make this all go way
I just want something
I just want something I can never have
You always were the one to show me how
Back then I couldn't do the things that I can do now
This is slowly taking me apart
Grey would be the color if I had a heart
I just want something I can never have
In this place it seems like such a shame
Though it all looks different now, I know it's still the same
Everywhere I look you're all I see
Just a fading fucking reminder of who I used to be
Come on tell me
Make this all go away
You make this all go away
I'm down to just one thing
And I'm starting to scare myself
Make this all go away
You make this all go way
I just want something
I just want something I can never have
I just want something I can never have
Think I know what you meant
That night on my bed
Still picking at this scab
I wish you were dead
You sweet and Perry Ellis
Just stains on my sheets
Un énorme merci à Ludo, je me rends compte que je lui dis pas assez...Merci, merci, merci. T'aime. :)