Je ne sais pas ce qui se passe en moment, mais
Je ne sais pas ce qui se passe en moment, mais tout le monde tombe comme des mouches.
Plein de gens se suicident, ont des accidents mortels,...et partent souvent beaucoup trop tôt.
Bizarrement, tout ça me perturbe pas mal. Pourtant, ça ne devrait pas, puisque ces gens, je ne les connais pas, sinon de vue.
Mais malgré tout, ça me travaille. Ca me travaille, parce que je me rends de plus en plus compte que ce sont les gens qui aiment la vie et qui en profitent qui partent le plus vite.
Par contre, ceux pour qui la vie n'est qu'une vaste désillusion, et qui attendent que de mourir enfin, restent.
Je comprends pas. Mais c'est vrai que finalement, c'est plus drôle ainsi.
Je ferais plutôt partie de la deuxième catégorie de gens citée plus haut, mais je ne dis pas ça pour me faire plaindre, puisque aujourd'hui, j'ai accepté ça. Je veux dire, j'espère plus rien. Et c'est mieux ainsi, je serai peut-être un jour surprise (en bien).
Je me sens de plus en plus rejetée, autant par les gens que par les choses. J'ai beau essayé de trouver la raison de ce rejet, je ne vois pas, vraiment pas.
Cependant, j'ai réalisé que finalement, la personne qui me rejette le plus, c'est moi-même. Et c'est assez dur de l'admettre.
C'est horrible de se détester. Parce qu'on ne peut pas parler ici de "ne pas s'aimer", puisque c'est pire que ça.
J'en ai plein le cul que des pauvres cons viennent me répéter que "c'est normal de ne pas s'aimer", que "tout le monde ne s'aime pas" et blablabla.
Ca me donne envie de gueuler parce que, tout simplement, ce n'est pas normal de ne pas s'aimer, ceux qui disent qu'ils ne s'aiment pas ne savent souvent pas de quoi ils parlent ("Je m'aime pas!!! J'suis pas bonnasse avec mon string en cuir?? J'suis quand même vachement intelligente, tu trouves pas?"...) et d'autres disent juste ça pour faire genre ou pour se faire plaindre (c'est tellement bon de se faire plaindre, d'être le sujet de conversation, et bla bla bla...).
Enfin, tout ça pour dire que rien ne changera. Ca sert à rien de se voiler la face, c'est clair et net que rien ne changera.
On a beau faire ce qu'on veut, le problème de mal-être est une chose qui persiste, et contrairement à tout ce que ces connards peuvent penser, c'est pas un truc d'ados non, c'est un problème qu va au-delà de ça.
De toute façon, on apprend à vivre avec.
Même si on arrive pas à apprécier la vie ni à accepter ses contraintes.